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La vie à côté de soi
25 juin 2013

Point final

Pour celles et ceux qui suivent régulièrement mes tribulations, voici le billet de conclusion de l'aventure qui m'a conduite à ouvrir ce blog. Ce soir je n'en pouvais plus. L. m'était bizarrement revenu à l'esprit depuis quelques jours, après une longue période d'oubli. J'avais besoin de dire la conclusion de cette histoire, finie depuis maintenant presque deux mois. Il est irresponsable de laisser des blessures ouvertes. Lorsque l'on constate qu'elles demeurent alors qu'elles devraient être depuis longtemps une pâle cicatrice, il faut agir. J'ai donc décidé d'agir.

J'ai cherché le numéro de L. sur les pages blanches. J'ai trifouillé mon portable au moins dix minutes avant de parvenir à masquer le numéro. Puis j'ai rassemblé mes forces et je l'ai appelé. Je pensais qu'il ne décrocherait pas. Je pensais l'écouter répèter allo plusieurs fois avant de raccrocher. Mais non, j'ai eu courage de lui parler.

Je voulais juste qu'il me dise. Je le lui ai demandé, sans désir de revanche ou de vengeance, sans reproche. Il l'a fait. C'est simple en fait. Il m'a dit qu'au moment de mon appel fatidique, il était à Rome et que je le savais. Que mes emportements face à son silence l'avaient gonflé. Qu'il devenait de plus en plus compliqué de me répondre. Et que le temps avait passé, et que finalement, répondre avait perdu tout sens. Son explication est cohérente, et je dirais même qu'elle est valable. La seule chose est que je ne savais pas qu'il était à Rome. Ensuite nous avons parlé de tout et de rien. J'étais contente d'avoir de ses nouvelles. J'ai rapidement raccroché.

Et s'il m'avait simplement répondu qu'il était à Rome? Et si je ne m'étais pas emportée? Bref, si nous avions été deux êtres différents? Alors oui, peut-être. Une histoire ne se joue pas sur un rien. Son déroulé fait sens. Si vraiment nous avions été amoureux, si vraiment nous avions eu quelque chose à vivre ensemble, rien ne se serait passé ainsi. Rome, mes messages, ses silences, c'était un prétexte pour mettre un terme à une aventure éphémère, agréable, mais destinée à disparaître sans flétrir. Une jolie petite aventure. Mais pas une histoire d'amour.


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Commentaires
C
Harry, merci de te préoccuper de moi. Mais globalement, je vais très bien. Il n'y a rien de triste dans ce point final, au contraire, j'en suis très heureuse. J'étais fatiguée lorsque j'ai écrit ce billet, d'où, peut-être, une légère tristesse, mais rien de grave, vraiment. Mais je suis contente que tu te soucies de moi.
H
Dur ! C'est le premier mot qui me vient à l'esprit en lisant ton billet (surtout que je viens de lire le précédent en même temps).<br /> <br /> Je ne rajouterai rien car cela serait superflu. Ou simplement, en parler un peu avec les amis. Et puis agir, faire autre chose.
La vie à côté de soi
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