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La vie à côté de soi
1 décembre 2014

Le vilain petit homme

Je n'aime pas penser qu'il me lit. Je n'aime pas penser que nous avons un espace commun, un endroit pour moi précieux dans lequel il impose sa présence de petit gnome maléfique, prêt à se saisir de mes faiblesses, à me moquer, en se peignant d´or. Je n´aime pas le savoir, je n'aime pas le connaître. 

 

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Commentaires
L
Et pourtant cher Arigondas dont le pseudo m'interpelle, nous voici tous les deux en train de suivre et parfois de commenter ce blog un peu desesperant <br /> <br /> J'admire votre perseverance, vos commentaires doux et toujours comprehensifs pour une "auteure" qui boucle en permanence sur mon mal etre et denigre bien souvent l'autre, qu.il soit etranger, passant ou amant de passage.<br /> <br /> <br /> <br /> Bah c'est un temps de paix, soyons cher inconnu epistolaire, l ane et le boeuf pour veiller en silence une pauvre quadragenaire eprise si fort de son nombril qu'elle en oublie de voir le monde et la chance qu'elle possede d'etre vivante et en bonne sante physique<br /> <br /> <br /> <br /> Il est vrai que si la Dame souhaite le silence et la confidentialite de ses ecrits a l'abri des regards malefiques des gnomes, il lui suffirait bien peu de choses, de cloturer son blog mais c'est sans doute une coquetterie d'auteur un peu a la maniere des precieuses ridicules qui semblent toujours d'actualite<br /> <br /> <br /> <br /> Cher Arigondas, faites comme moi, contemplez la blogosphere a distance et cherchez donc la compagnie de vraies personnes bienveillantes, heureuses et enjouees et vous verrez que l'on oublie souvent d'aller jeter un oeil compasse sur les aventures navrantes de Caroline Mal Fichue qui a force de marcher a cote de sa vie fait du sur place<br /> <br /> <br /> <br /> Les gnomes s'esbaudissent dans leurs tanieres
A
Et pourtant, je pense fondamentalement que ce qui pousse un écrivain à publier, c'est d'être lu.<br /> <br /> Cela induit quelque part le fait de se livrer.<br /> <br /> Je parle de ce que je connais, ce que je ressens moi-même lorsque j'écris.<br /> <br /> Je pense que c'est le cas de beaucoup.
L
Et pourtant il est la ce vilain gnome dont vous avez depeint avec une cruaute feroce son portrait physique forcant sur le trait. Je m'ignorait si laid, si petit, si malefique, ce fut une revelation que sans doute mon absence de nombrilisme m'avait fait ignorer<br /> <br /> Quelle souffrance que la votre, quel mal etre! J'avoue passer de temps a autre sur ce blog decouvert par hasard et qui a l'origine m'avait plu par son ton decale et parfois d'un humour feroce. Du moins je le croyais, nos brefs echanges epistolaires m'ont fait comprendre que je me trompais, ce n'est que le reflet d'un mal etre profond, d'une femme prompte a dissequer les autres, prompte a detester par un ego surdimensionne , qui se voudrait irresistible mais qui n'est au fond d'elle meme qu'une femme perdue dans ses contradtions de quadragenaire flechissante<br /> <br /> <br /> <br /> Ce dernier coup de corne du gnome pour peut etre vous faire reagir car comme vous pouvez le constatez aisement par l'absence de commentaires, peu vous suivent desormais dans vos divagations steriles et vos echecs sucessifs du moins tels que vous les reportez ici bas ne sont que le resultat logique de votre attitude<br /> <br /> <br /> <br /> En cette periode de Noel (pardon de vacances d'hiver pour ne pas se mettre a dos les bobos fervents de laicite atout crin) ouvrez votre coeur et faites l'ane de la creche au moins vous ferez rire vos proches<br /> <br /> <br /> <br /> L essentiel est invisible pour les yeux disait un petit renard devenu celebre. Ce n'est pas tant la petitesse de taille et les traits reguliers qui font une belle personne mais sa capacite d'amour mais il est vrai que parfois un petit coup de corne soulage aussi
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