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La vie à côté de soi
19 mai 2013

Le coeur en berne

Vu ma soirée de vendredi, je suis dans l'obligation d'admettre un certain nombre de faits me concernant : - je ne sais pas gérer les doses d'alcool, - je suis quand même une grande dingue, - L. m'a rendue bien plus triste que je ne l'imaginais, - le yoga est indispensable à une existence équilibrée. Je vous épargnerai les détails assez pathétiques de ma nuit mais bon, le résultat c'est que ce matin, j'ai tout de même fini par payer mes amendes en me disant qu'il fallait un acte symbolique fort de ma reprise en main ! C'est le seul point positif. Sinon, je constate qu'autour de moi, globalement, la vie est une chienne. On commence tous plein d'espoirs, d'envies, voire de certitude notamment quand on rencontre celui sans lequel la vie ressemble tous les jours à ce mois de mai pourri, une vie grise, pluvieuse, monotone, plate et triste. Alors, on y va, on se jette dans notre vie amoureuse comme dans une mer sublime. On en voit l'étendue, les possibilités infinies, on imagine que cette vie sera toujours semblable à cette étendue de bleu, on voit la vie avec un filtre rose. Et puis tout doucement, tout change, insidieusement, au début il ne s'agit que de touches, de nuances, mais au fil du temps, ces petites touches viennent former un autre tableau, qui n'a plus rien à voir avec l'original. Les couleurs ont changé, et avec elles, l'impression génerale qui s'en dégage. Parfois, on s'y habitue. Souvent non. On se demande comment il est possible de ne pas être parvenu à contrôler la palette de couleurs. On se demande à qui appartient la main qui dessine, est-ce la mienne? La sienne? On ne sait pas. Soudain, ce nouveau tableau est là, c'est tout, et il faut le regarder les yeux grands ouverts. Lui faire face. Et décider. De l'effacer parfois. De le reprendre parfois. Un jour, j'ai décidé d'effacer en pensant que je pourrais me réinventer à partir d'une toîle blanche. Je me suis trompée. Il n'y a pas de blanc, c'est simplement une absence de lumière.
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