Je suis un drame ....
Je me rends compte que depuis quelque temps, je pète assez sérieusement les plombs. Hier, j'ai encore une fois dépassé et mes limites et mes propres records. Je constate donc, non sans effroi, que j'en suis à un nombre assez impressionnant de soirées super n'importe quoi, le tout ramassé en 6 semaines. Je m'interroge sur le pourquoi. Non pas que j'essaie de trouver des excuses à ma dinguerie, quoique, mais là, il faut tout de même se pencher sur le sujet....
Comme toujours, mon père a mis le doigt là où ça fait mal alors qu'il me demandait des nouvelles de ma love-affair, il était resté sur L. le sourd-muet - il a donc beaucoup de retard-, et que je lui expliquais ce qui s'était passé, il me dit: ah ouais, c'est pas facile de se remettre d'un truc comme ça, ton ego a dû en prendre un sacré coup.
Je pense qu'il a raison. Je suis moi-aussi dans la fuite, dans l'évitement. Plutôt que de faire face à cette blessure narcissique, je choisis de picoler, d'être totalement extravagante, et de draguer tout ce qui bouge, de préférence, comme une ado, ceux qui pour une raison ou une autre, semblent inaccessibles. Sauf que je ne suis pas tout à fait sûre que cette technique fonctionne. Enfin, je ne sais pas, peut-être que oui, un peu, en surface mais pas en profondeur.
Mais sur le moment, je dois dire que je me marre tellement, c'est difficile de resister à la déconne ! Hier est tout simplement irracontable, vous ne me croiriez pas. Je vous confirme que, comme pressenti, il y avait du Big et même Mr Big himself ! Nous n'avons pas fini de rire en repensant à cette soirée mes 3 copines et moi. Lorsque je serai vraiment vieille, je regarderai avec nostalgie, tendresse et bonheur cette période de ma vie, où je retrouve, par instants éphémères quelque chose qui ressemble à l'insouciance.