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La vie à côté de soi
24 août 2013

La resurrection !!! Enfin presque...

Elle s'est produite samedi, vers 16.00, lorsque j'ai décidé de braver mon état de mourante pour accepter une invitation qui, je vous assure, ne se refuse pas : invitation au concert d'un groupe dont je tairai le nom mais énorme, culte, en Vip qui plus est !!! Je sais, c'est la classe!

Je passe donc un long moment à continuer de me reposer et à avaler des cachets en tout genre pour éviter de vomir au moment où le regard du chanteur croisera le mien et lui fera regretter d'avoir épousé sa nana, réalisatrice de son état et icone fashion du globe terrestre tout entier.... Je suis en pleine crise de mégalomanie, il faut bien, vu le mail destructeur que Sylvester vient de m'envoyer, c'est la technique de la contre-posture au yoga, compenser chaque action par une deuxième qui annule les mauvais effets potentiels de l'initiale.
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Ensuite, vient le moment du choix vestimentaire. Je me tape les look books de Coachella, festival hype qui donne le trend des pauvres petits français que nous sommes. Je savais qu'Aigle était désormais depassé par Hunter, la marque brit top. J'en ai une paire, mais en 32, elles sont à ma fille.... Trop dommage car en plus elles sont roses, et j'adore le rose depuis quelques semaines.... Merde. Je me décide pour mes baskets jaunes et mon slim brut.

Je prends ma troisième douche de la journée, en raison de mes accès de fièvre. Je me regarde dans le miroir, je ressemble â Javier Bardem. Impossible de séduire la moindre pop-star dans cet état. J'ai envie d'annuler. Mais je ne peux pas, j'ai déja changé trois fois d'avis, ça fait pas du tout sérieux cette attitude de girouette. Je fais un masque. Ca va mieux. Je me maquille. Ca va encore mieux. Je commence à ressembler à nouveau à une femme. Juste avant de partir chez ma cops MS, je me ravise et me change, finalement le short en jean et les bottes en caoutchouch, même des vulgaires Aigle, c'est le top pour un festival de Rock. Ma cops m'emmène à scooter. Ca craint pour ma coupe de cheveux ( j'ai toujours les cheveux dressés sur le crâne, à la Farida Khelfa).....mais j'adore le scooter.
La soirée est canon, le concert dément, je danse et on est trop contente avec MS. Parfois, nous sommes prises d'un sursaut de réalisme. On se dit, putain, on a 40 ans, on est mère, tout cela est-il bien normal? Dans nos têtes, on a 17 ans, mais je crois que ceux qui nous entourent se rendent compte que c'est seulement dans nos têtes. On s'en fout. J'ai toujours mal au ventre. Je ne bois pas une goutte d'alcool, ce qui ne m'est pas arrivé en sortie depuis que j'ai été enceinte.
Après le concert, on part en backstage, ma cops boit du saké servi par le guitariste, encore la classe. On cherche le batteur désespèrement, il était hallucinant de beauté sur scène. J'ai envie de vomir. Je suis toujours au coca-light. Il pleut à torrent, nous sommes en scoot, et je suis presque à poil avec mes conneries de Coachella look. On décide de se replier en bon ordre. En sortant, on croise le batteur qui ressemble à celui qu'on voyait sur scène et à l'écran mais en mode passé au sèche-linge....Il semblait grand et super baraqué, il est en fait petit et maigrichon... Il est tout de même indien, et là, je découvre que je suis pas l'unique à gravement fantasmer sur les Indiens. On lui dit qu'on a trouvé le concert amazing, et qu'on le trouve lui complètement whaouhhh. Je crois qu'il a peur.
On monte comme des furies sur le scoot, c'est le déluge. Je descends du scoot comme si je sortais d'un océan glacé. Je rentre mouillée mais heureuse.
Ce matin, au réveil, en plus du mal de ventre, j'avais mal à la gorge. Je vais encore frôler la mort dès demain, et pas seulement à cause du come back de Sylvester....

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Commentaires
A
Je constate que je n'étais pas le seul au régime "Coca" (non-light pour moi) ce week-end.<br /> <br /> Dimanche après-midi, j'ai voulu tester si j'étais suffisamment rétabli. Une demie-heure dans la piscine et l'essai fut concluant, même si je ne suis pas encore totalement guéri.<br /> <br /> Mouillé et heureux aussi !
La vie à côté de soi
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