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La vie à côté de soi
25 mai 2013

N. is getting married

Je le dis en anglais parce qu'il se marie aujourd'hui avec une irano-américaine. Avec mon otite, c'est la seconde mauvaise nouvelle de la journée. La troisième, c'est que j'ai offert des rollers à ma fille.... Et ça, ça veut dire au mieux 50 euros foutus en l'air car elle ne va pas passer le stade du réglage des boucles, au pire une jambe dans le plâtre vu ses prouesses sur les 50 mètres qui séparent mon appart du pressing, parcours iniatique qui lui a valu au moins 10 chutes extraordinaires et moi, une séance de muscu à faire pâlir d'envie Madonna herself!
Bon, N. Qu'en dire ? Les mots sont faibles face au torrent de sensualité qui nous submerge lorsque nous sommes ensemble. En même temps, c'est rare. Généralement, on se rate. Quand je pars à New-York, il arrive à Paris, quand on commence notre histoire, il est muté, bref, les astres semblent formellement s'opposer à une quelconque idylle entre nous deux. On essaie d'en prendre acte, mais vu qu'il y a l'histoire des torrents aussi, on n'y arrive pas....

Après 6 mois d'aller-retour, de rendez-vous manqués, et de nuits démentes, N. est venu m'annoncer.... son mariage !!!! Il avait quitté Paris 3 semaines après notre première nuit, pour la rejoindre à New-York. Ils étaient ensemble depuis plus d'un an, et sa mutation venait d'être acceptée.
Vous me direz, j'ai trouvé que c'était courageux, voire classe de sa part de me le dire les yeux dans les yeux. C'était en janvier je crois. Il est venu dîner chez moi. Il a commencé par un long, long discours sur l'engagement, le besoin d'arrêter les conneries, la volonté de construire : tu comprends, j'ai 47 ans, il est temps que je me stabilise, je ne me suis encore jamais marié, c'est symbolique le mariage, je sens que suis prêt là. Et moi d'acquiescer. En conclusion, il m'a sauté dessus. Ben ouais, c'est un peu le genre masculin ça.
Il y a un mois, j'avais un voyage à New York de quelques jours. Je ne l'avais pas prévenu. Je prenais le premier vol du jeudi et, évidemment, sms la veille, à 23.30. Are U up? I'm up but very down, lui ai-je répondu. Il venait d'arriver à Paris.... Nous avions 5 heures devant nous. Nous avons erré toute la nuit ensemble, faisant tout et surtout n'importe quoi, parlant de tout, et surtout de rien. Moi je me disais que c'était cool, ça me permettrait de dormir dans l'avion, et d'être câlée sur l'heure de New-York en arrivant, parfait comme timing ! A un moment, il s'est mis à me dire qu'il m'aimait. Qu'il m'avait toujours voulue, depuis la première fois où il m'avait vue, à Saint-Malo, il y a trois ans. C'était au pire de la tourmente avec mon ex mari, ça me console de me dire que j'étais capable de séduire un homme dans cet état. Je lui ai dit qu'il flippait grave parce qu'il se mariait un mois plus tard. En conclusion, il m'a sauté dessus. Ben ouais, c'est un peu le genre masculin ça...


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Commentaires
C
Le silence est souvent riche. Je suis contente d'avoir lancé ce blog, ça m'ouvre beaucoup d'espaces. Et me permet de découvrir des personnes comme toi. C'est intéressant.
A
Un peu en panne ! Egalement en recherche pour me renouveler. ce ne sont pas les idées qui me manquent. J'ai déjà 2 sujets dans ma tête.
C
Et toi, Harry, tu n'écris plus en ce moment ? Je suis allée à mon tour sur ton blog. Je l'aime beaucoup. Belle journée. C.
C
Humhum... Je ne suis pas certaine de trouver cela très clair ( à cause des conclusions), et je pense avoir toujours l'esprit libre. Merci de tes commentaires, cher Harry.
H
Au moins, cela a l'avantage d'être clair et de te laisser l'esprit libre pour rencontrer quelqu'un d'autre.
La vie à côté de soi
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